Le lac

Le bassin 15A a fait l’objet de travaux de remblaiement afin de protéger la géomembrane et de pérenniser sa vocation de bassin en eau. La configuration des berges a été améliorée pour diversifier les habitats.

Un milieu plus attractif que ceux des bassins n°15 et 17A dans leur configuration actuelle sera aménagé dans leurs emprises, avec un découpage des berges, des plages ou banquettes humides, des cordons d’hélophytes (roselières basses et roselières hautes), offrant plus de capacité d’accueil pour la nidification et des espèces de limicoles.

La végétalisation a été réalisée avec des végétaux récupérés sur les bassins en cours de fermeture.

Le milieu aquatique reconstitué se substituera aux bassins n°15 et 17 A (surface en eau libre de 3,5 ha +1,5 ha de milieux humides) et viendra en compensation du bassin n°6/7 (bassin dont la surface en eau peu profonde + végétation hygrophile n’était plus que de 1,6 à 2 ha en 2019), positionné au sud de l’A140.

En complément, un îlot constitué d’un enrochement semi-inondé sera créé.

L’adaptation des bassins n°15 et n°17A restituera :

– une surface en eau libre et en eau profonde (3,15ha) légèrement supérieure à celle cumulée des bassins n°6/7 (environ 1,6 à 2 ha d’eau libre) et 18 Est (environ 1 ha d’eau libre) qui seront asséchés dépollués et remblayés,

– Une surface d’habitats humides (saulaie, roselière basse et haute, banquette humide) d’environ 2,45 ha, soit une surface environ 1,5 fois supérieure à celles supprimée par le projet sur les bassins 6/7, 16, T6 et T5.

▪ Justification de la plus-value écologique

La mesure compensatoire est orientée pour obtenir à termes une surface équivalente ou supérieure en eau libre et en zones humides, et la diversité des physionomies aquatiques, notamment les milieux amphibies (faible profondeur d’eau) ou marais.

La plus-value figure avec la pérennisation du milieu aquatique en évitant les pertes par infiltration et en compensant les pertes par évaporation.

La plus-value écologique dépasse la compensation pour l’avifaune puisque le projet intègre des milieux aquatiques peu profonds et surtout la configuration naturelle des berges, à la place des talus recouverts de géomembrane. Ces habitats constitueront des habitats favorables aux amphibiens déjà identifiés sur le site, mais aussi à d’autres espèces (Couleuvre à collier, odonates…).

Le site pourra accueillir des habitats complémentaires comme un îlot pour la nidification de la Sterne pierregarin, et des banquettes humides/vasières (milieux actuellement non ou très peu représentés) favorables aux limicoles.